vendredi 26 mars 2010

Liste des élus Front de Gauche IdF


LISTE DES ELUS
Les Franciliennes et Franciliens viennent de choisir leurs conseillers régionaux pour quatre ans. Découvrez les 209 élus de la Région Île-de-France.

75 - Paris (41 sièges)

28 sièges Jean-Paul Huchon (PS et app.-EE-FG) : Mme Anne Hidalgo (PS et app.), M. Robert Lion (Europe Ecologie), Mme Marie-Pierre de La Gontrie (PS et app.), M. Augustin Legrand (Europe Ecologie), Mme Emmanuelle Cosse (Europe Ecologie), M. Guillaume Balas (PS et app.), Mme Nadège Abomangoli (PS et app.), M. Pierre Laurent (FG), Mme Laure Lechatellier (Europe Ecologie), M. Jean-Luc Romero (PS et app.), Mme Christine Frey (PS et app.), M. Jean-Marc Pasquet (Europe Ecologie), Mme Muriel Guenoux (PRG), M. Christophe Girard (PS et app.), Mme Corinne Rufet (Europe Ecologie), M. Eric Coquerel (FG), Mme Janine Maurice-Bellay (Europe Ecologie), M. Jean-Philippe Daviaud (PS et app.), Mme Aude Evin (PS et app.), M. Bastien François (Europe Ecologie), Mme Mireille Ferri (Europe Ecologie), M. Marc-Pierre Mancel (PS et app.), Mme Céline Malaisé (FG), M. Jean Lafont (Europe Ecologie), Mme Claire Monod (Europe Ecologie), M. Pierre Dubreuil (MRC), Mme Halima Jemni (PS et app.), M. Pierre Kanuty (PS et app.).

13 sièges Valérie Pécresse (UMP-NC) : Mme Chantal Jouanno (UMP), M. Patrick Karam (UMP), Mme Brigitte Kuster (UMP), M. Jean-François Legaret (UMP), Mme Marie-Claire Daveu (UMP), M. Pierre-Yves Bournazel (UMP), Mme Edith Cuignache-Gallois (NC), M. Benjamin Lancar (UMP), Mme Véronique Bensaid (Les Progressistes), M. Vincent Roger (UMP), Mme Géraldine Poirault-Gauvin (UMP), M. Grégoire Chertok (UMP), Mme Danièle Giazzi (UMP)

77 - Seine-et-Marne (24 sièges)

16 sièges Jean-Paul Huchon (PS et app.-EE-FG) : M. Jean-Marc Brulé (Europe Ecologie), Mme Marie Richard (PS et app.), M. Jean-Paul Planchou (PS et app.), Mme Geneviève Wortham (PS et app.), M. Jean-François Pellissier (FG), Mme Liliane Pays (Europe Ecologie), M. Eduardo Rihan Cypel (PS et app.), Mme Brigitte Eude (PS et app.), M. François Kalfon (PS et app.), Mme Fatna Lazreg (Europe Ecologie), M. Philippe Sainsard (PS et app.), Mme Julie Nouvion (Europe Ecologie), M. Philippe Camo (FG), Mme Josette Mollet-Lidy (PRG), M. Thibaud Guillemet (Europe Ecologie), Mme Roseline Sarkissian (PS et app.)

8 sièges Valérie Pécresse (UMP-NC) :
M. Yves Jégo (UMP), Mme Hamida Rezeg (UMP), M. Eric Jeunemaitre (UMP), Mme Chantal Brunel (UMP), M. Gilles Battail (UMP), Mme Claudine Thomas (NC), M. Frédéric Valletoux (UMP), Mme Marie-Pierre Badre (UMP)

78 - Yvelines (28 sièges)

17 sièges Jean-Paul Huchon (PS et app.-EE-FG) : M. Jean-Paul Huchon (PS et app.), Mme Anny Poursinoff (Europe Ecologie), M. Benoît Hamon (PS et app.), Mme Sophie Renard (Europe Ecologie), M. Eddie Aït (PRG), Mme Isabelle This Saint-Jean (PS et app.), M. Michel Bock (Europe Ecologie), Mme Michèle Vitrac-Pouzoulet (PS et app.), M. Jean-Paul Mallet (Europe Ecologie), Mme Françoise Descamps Crosnier (PS et app.), M. Clément Ortega-Pelletier (FG), Mme Nabila Keramane (Europe Ecologie), M. Eric Chevaillier (MRC), Mme Sandrine Grandgambe (PS et app.), M. Mounir Satouri (Europe Ecologie), Mme Ghislaine Senee (Europe Ecologie), M. Didier Fischer (PS et app.).

11 sièges Valérie Pécresse (UMP-NC) :
Mme Valérie Pécresse (UMP), M. David Douillet (UMP), Mme Marwa Ablouh (DVD), M. Nicolas About (DVD), Mme Suzanne Jaunet (UMP), M. Michel Caffin (UMP), Mme Angèle Duponchel (NC), M. Jean-Luc Santini (UMP), Mme Marie-Thérèse Besson (UMP), M. Franck Margain (Parti chrétien-démocrate), Mme Anne Messier (UMP)

91 - Essonne (24 sièges)

17 sièges Jean-Paul Huchon (PS et app.-EE-FG) : M. Julien Dray (PS et app.), Mme Marie-Christine Carvalho (PS et app.), M. Jean-Vincent Placé (Europe Ecologie), Mme Laurence Bonzani (Europe Ecologie), M. Olivier Thomas (PS et app.), Mme Marianne Louis (PS et app.), M. François Delapierre (FG), Mme Ghyslaine Degrave (Europe Ecologie), M. Hicham Affane (PS et app.), Mme Hatouma Doucoure (PS et app.), M. Jean-Luc Touly (Europe Ecologie), Mme Hella Kribi-Romdhane (PS et app.), M. Jean-Marc Nicolle (MRC), Mme Audrey Galland (FG), M. Serge Guerin (Europe Ecologie), Mme Charlotte Blandiot-Faride (FG), M. Jacques Picard (Europe Ecologie)

7 sièges Valérie Pécresse (UMP-NC) :
Mme Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), M. Stéphane Beaudet (UMP), Mme Véronique Carantois (UMP), M. François Durovray (UMP), Mme Faten Hidri (UMP), M. Hervé Hocquard (UMP), Mme Marie-Claude Girardeau (UMP)

92 - Hauts-de-Seine (29 sièges)

18 sièges Jean-Paul Huchon (PS et app.-EE-FG) : M. Pierre Larrouturou (Europe Ecologie), Mme Judith Shan (PS et app.), M. Philippe Kaltenbach (PS et app.), Mme Hélène Gassin (PS et app.), M. Sébastien Pietrasanta (PS et app.), Mme Pascale Le Néouannic (FG), M. Roberto Romero (PS et app.), Mme Francine Bavay (Europe Ecologie), M. Benoît Marquaille (PS et app.), Mme Mireille Gitton (PRG), M. Marc Lipinski (Europe Ecologie), Mme Aurore Gillmann (PS et app.), M. Gabriel Massou (FG), Mme Roxana Maracineanu (PS et app.), M. David Mbanza (Europe Ecologie), Mme Françoise Diehlmann (Europe Ecologie), M. Gérard Feldzer (Europe Ecologie), Mme Catherine Ribes (Europe Ecologie)

11 sièges Valérie Pécresse (UMP-NC) :
M. André Santini (NC), Mme Rama Yade (UMP), M. Roger Karoutchi (UMP), Mme Marie-Dominique Aeschlimann (UMP), M. Frédéric Lefebvre (UMP), Mme Béatrice de Lavalette (NC), M. Jean-Didier Berger (UMP), Mme Sophie Deschiens (UMP), M. Bernard Gauducheau (NC), Mme Martine Paresys (UMP), M. Denis Gabriel (UMP)

93 - Seine-Saint-Denis (19 sièges)

15 sièges Jean-Paul Huchon (PS et app.-EE-FG) : M. Abdelhak Kachouri (PS et app.), Mme Nadia Azoug (Europe Ecologie), M. Philippe Guglielmi (PS et app.), Mme Djeneba Keita (FG), M. Alain Amedro (Europe Ecologie), Mme Martine Legrand (PS et app.), M. Yannick Trigance (PS et app.), Mme Henriette Zoughébi (FG), M. Christophe Borgel (PS et app.), Mme Corinne Bord (PS et app.), M. Abdelali Meziane (Europe Ecologie), Mme Viviane Romana (PS et app.), M. Patrice Bessac (FG), Mme Béatrice Desmartin (MRC), M. Stéphane Gatignon (Europe Ecologie)

4 sièges Valérie Pécresse (UMP-NC) :
M. Bruno Beschizza (DVD), Mme Aude Lagarde (NC), M. Patrick Toulmet (UMP), Mme Martine Valleton (UMP)

94 - Val-de-Marne (24 sièges)

17 sièges Jean-Paul Huchon (PS et app.-EE-FG) : Mme Cécile Duflot (Europe Ecologie), M. Denis Weisser (PS et app.), Mme Michèle Sabban (PS et app.), M. Jean-Luc Laurent (MRC), Mme Laurence Cohen (FG), M. Jacques Perreux (Europe Ecologie), Mme Nadia Brahimi-Moussaoui (PS et app.), M. François Labroille (FG), Mme Laurence Abeille (Europe Ecologie), M. Jérôme Impellizzieri (PS et app.), Mme Christine Revault d'Allonnes (PS et app.), M. Pierre Serne (Europe Ecologie), Mme Sylvie Altman (FG), M. Daniel Guérin (MRC), Mme Caroline Mecary (Europe Ecologie), M. Gilles-Maurice Bellaiche (PS et app.), Mme Petronilla Comlan-Gomez (PS et app.)

7 sièges Valérie Pécresse (UMP-NC) : M. Laurent Lafon (NC), Mme Marie-Carole Ciuntu (UMP), M. Jean-Pierre Spilbauer (UMP), Mme Dominique Jossic (UMP), M. Olivier Dosne (UMP), Mme Leïla Diri (NC), M. Jean-Paul Faure-Soulet (UMP)

95 - Val-d'Oise (20 sièges)

14 sièges Jean-Paul Huchon (PS et app.-EE-FG) : M. Ali Soumare (PS et app.), Mme Safia Lebdi (Europe Ecologie), M. Emmanuel Maurel (PS et app.), Mme Elvira Jaouen (PS et app.), M. Sylvain de Smet (Europe Ecologie), Mme Céline Pina (PS et app.), M. Francis Parny (FG), Mme Christiane Rochwerg (Europe Ecologie), M. Guillaume Vuilletet (MRC), Mme Charlotte Brun (PS et app.), M. Julien Bayou (Europe Ecologie), Mme Marie-José Cayzac (MUP), M. Eric Dubertrand (PS et app.), Mme Isabelle Beressi (PS et app.)

6 sièges Valérie Pécresse (UMP-NC) : M. Axel Poniatowski (UMP), Mme Stéphanie Von Euw (UMP), M. Claude Bodin (UMP), Mme Jacqueline Eustache-Brinio (UMP), M. Geoffroy Didier (UMP), Mme Linda Uzan (Les Progressistes)

mardi 23 mars 2010

On n'a pas toujours l'heur de plaire à Mme Chabot

Le bilan des élections régionales a été suffisamment exposé pour ne pas ajouter de l'encre aux encres et de la lecture aux lecteurs.

La droite se prend une déculottée. Bien. Peut-être paie-t-elle son arrogance, les écarts de conduite et la cécité de son chef de file Elyséen ? Peut-être constate-t-elle elle-même son décalage d'avec le courant de l'histoire qui ne coule pas en direction du libéralisme, mais plutôt du socialisme.  Son acharnement à ne pas voir sera à la hauteur de son échec. Et peut-être les citoyens accompagnent-ils déjà ce pouvoir aveugle vers la sortie.

Le paysage politique -n'en déplaise aux médias qui ont vu percer le vote Front de gauche vers les 9% avant de jeter sur lui un voile pudique- se recompose. Les 8 partis et mouvements qui se sont associés ont d'une part attiré à eux des électeurs qui d'ordinaire n'auraient peut-être pas spontanément voté pour la gauche du P.S. Ils ont ensuite empêché le Modem de faire alliance avec le P.S, en clair la social-démocratie de fondre sur la gauche. Les exemples belges, allemands et italiens qui continuent de sabrer toute possibilité d'être gouverné autrement suffisent bien comme ça.

Revenons sur l'attitude des medias. Facile me direz-vous. Sauf que la tendance des medias à faire la pluie et le beau temps sur telle ou telle formation commence à devenir très gênante.

D'abord aucun médias n'a rapporté de façon exhaustive la composition de cette coalition de la gauche du P.S. Huit organisation associées, c'est pourtant assez rare pour être souligné. Aucun n'aura dit par exemple que la particularité qu'on pouvait pédagogiquement retenir de ce Front de Gauche, c'est qu'il représentait exclusivement la gauche qui a voté Non en 2005. Peur de jeter sur nous quelle opprobre ? nous sommes de ceux à qui 3 peuples d'Europe ont donné raison.

Ah ! c'est peut-être ça qui les gênait précisément...

Parano ? Revenons sur le "Dossier Spécial" du journal Le Monde du 10 Mars 2010, très spécial en effet, quatre jours avant le scrutin du premier tour. Cherchez l'erreur : Front de Gauche n'y paraissait tout simplement pas ; alors que Alain Dolium (Modem) et Olivier Besancenot (NPA) y figuraient comme "principaux candidats". Alors... Messieurs les censeurs, on aurait peur d'un "Die Linke" à la française ?

Jugez un peu l'attitude de la dame-patronnesse du paysage audio-visuel français, Arlette Chabot. Après les mots cinglants de Jean-Luc Mélenchon invité pour la première fois de sa carrière politique sur le plateau du 20 H de France 2 un soir d'élection au premier tour, celui-ci se vit annuler une 5° fois son invitation aux Matinales (voir son blog où il fait part de son histoire d'amour avec les journalistes inféodés au pouvoir central). Dimanche soir, alors qu'il était invité sur France 3, le porte-parole du Front de Gauche est resté en cabine 50 minutes avant que France 2 ne lui donne la parole pour 2mn 30 (même Le Pen est mieux traité). Quelques heures avant les résultats de l'élection, il avait appris par un coup de fil l'annulation de sa présence sur France 3. Du coup, une chaise était vide sur ce plateau, si vous l'avez remarquée.

C'est pas de la censure, ça ?
Bravo France Télévisions ! Ayant mieux à faire, Jean-Luc est venu boire un coup avec nous au Mecano, rue Oberkampf. Là au moins, on était entre amis.

Vous remarquerez que le dimanche soir du deuxième tour, toujours pour France 2, la parole a été donnée pendant la première heure aux socio-démocrates ou aux libéraux.
Tous sans exception étaient de fervents partisans du Oui en 2005.... François Hollande, Jean-François Copé, Moscovici, Rama Yade. Le Pen était le seule voix discordante (c'est à voir et fera l'objet du prochain billet) à s'exprimer pleinement.

Si vous êtes comme moi un démocrate et que vous en avez marre que l'on subisse la manipulation de l'information par les mass-medias télévisés, écrivez au médiateur de France Télévisions qui se fera une joie de vous répondre.

jeudi 11 mars 2010

Au plus près des Citoyens

Hier la campagne du Front de Gauche a découvert un joli bistrot pas mal placé sur les hauteurs du XX° arrondissement de Paris, La Mer à boire, rue des envierges . Allez-y, c'est sympa.


* de g à d. Elodie Vieille-Blanchard, les Alternatifs, Véronique Lamy PCOF, Sophie de la Rouchefoucauld comédienne féministe et Danielle Simonnet élue du XX° arr de Paris Secrétaire Nationale du P.G.


Rares sont ceux à ne pas se demander où va, de ce pas décidé et apocalyptique, notre monde. Au cours de la décennie qui vent de passer, des lieux émergent qui ont le mérite de poser des questions et d’en débattre. Ces cafés immergés au coeur des quartiers populaires constituent alors des lieux souples, conviviaux, vivants, permettant la rencontre, pouvant être complémentaires d’actions de formation classique. Ils participent, de fait, au renforcement du tissu social et de la proximité démocratique qui manquent tat ete tant en ces temps de marketing et de diversion télévisuelle du véritable objet de la politique.

Ce besoin de démocratie s'est encore exprimé là encore, et je revois un militant du P.S, plus tout jeune, qui a posé de façon faussement candide la question : "Pourquoi n'avons nous pas reçu nos listes électrorales par courrier, on est déjà le 10 mars, à J-3".

La réponse était contenue dans la question. Evidemment, tout est organisé au cours de cette campagne vous l'aurez remarqué, pour que l'on ne parle pas des questions de fond.

Voyons l'actualité des ces quatre dernières semaines. Affaire Frêche, Affaire Ali soumaré, Affaire de l'affiche du drapeau algérien et du voile, et aujourd'hui affaire Longuet... Une par semaine !

Toutes concernant le P.S et l'UMP, comme c'est étrange, alliés comme larrons en foire lorsqu'il s'agit de faire diversion, favoriser le dégoût de la classe politique et donc l'abstention, et éternellement préoccuppés de maintenir au chaud les places d'élus aux même éléphants qu'hier.

Nous sommes décidément bien malmenés (et mal menés !) vous et moi dans la démocratie que devrait être la France, par des intérêts divers ; financiers bien sûrs mais aussi générationnels.

La France de 68, vieillissante, s'accroche au pouvoir qu'elle n'aura bientôt plus, sclérose le pays, sur le même modèle la gauche a croulé en Italie (les Demo-Cristiani (Modem  en France) et en Allemagne, le S.P.D) à cause de l'alliance au centre-droit.

Dans cette veine, le dossier du journal Le Monde présentait les listes en Ile-de-France :

PS 
UMP
Génération Ecologie
Modem
Besancenot

Ne cherchez pas, il en manque un. 

Pourquoi ? un oubli ? un acte manqué ? Non.
Le Front de Gauche est crédité de 8 à 12 % dans les sondages des régions et ça commence à sentir le roussi pour eux.

Hop ! les medias prestidigitateurs nous font disparaître.
Les voleurs sont aux manettes.
Ils comptent sur le découragement du peuple. Les salopards.
Je suis bien décidé à ne pas les laisser faire.

La manipulation de l'information aura été la grande marque des années Sarkozy.

mardi 9 mars 2010

La campagne à "100" à l'heure

Notre campagne é été accueillie au « 100″, rue de Charenton (Paris 12e)

Dimanche 7 mars 2010, six candidat-e-s de la liste « Ensemble pour des Régions solidaires, écologiques et citoyennes » (Front de Gauche), dont Eric Coquerel, tête de liste parisien, Alexis Corbière, premier adjoint à la Maire du 12e, Laetitia Mas, Jean-Charles Lallemand, Chantal Pacteau et moi-même avons visité le  "100" ".

Accueillie par son directeur, Frédéric de Beauvoir, cette visite a été pour eux l’occasion de mieux saisir la grande utilité et la grande innovation que représente ce lieu. Accueil, aide et soutiens, lieu de créations et d’échanges pour plus de 2000 artistes, qui sont parmi les premières victimes de la crise économique, le « 100″ est une expérience culturelle exceptionnelle qui doit être soutenue.
Eric Coquerel est nous autres candidats avons déclaré que le « 100″ devait non seulement à l’avenir être aidé matériellement davantage par la Région Ile-de-France, mais aussi servir d’exemple pour ouvrir d’autres lieux du même type dans la Région. Il faut une volonté politique plus forte pour aider les artistes et les lieux de créations."

Pour le Front de Gauche, la Culture n’est pas un luxe, c’est un produit de première nécessité.

dimanche 7 mars 2010

Dimanche 7 mars 2010, Marché d'Aligre, Paris 12°

Ce dimanche, le soleil semblait briller pour la gauche... un air de printemps.

Nous nous sommes retrouvés, candidats aux élections régionales de la liste Front de Gauche, au beau milieu des senteurs, fraîches en ce jour, des étals des maraîchers. Je me suis souvenu du petit marché du Pigeonnier à Amiens où j'allais petit, tenant ma maman par la main. Ce marché comme tous les marchés de France existe toujours là-bas, dans cette zone populaire où j'ai fait mes premiers pas

Celui d'Aligre, je le découvre. Il est beau. 
J'y ai croisé ce matin des militants assez peu persévérants : ceux du Parti socialiste, ceux de l'UMP, gagnants d'avance, deux autres de Génération Ecologie, challenger apaisé. Il se sont vite découragés, car ils sont en tête des sondages alors, par -1°C, à quoi bon insister ? C'est comme ça qu'on perd une élection.

Mais j'ai croisé de nombreuses personnes qui disaient nous soutenir sans condition, d'autres qui se montraient curieux. -"Le Front de Gauche c'est quel Parti ?" -"C'est huit partis qui se sont associés, Madame !" -"Ah c'est bien ça..."

Oui c'est bien ; pour une fois, on ne peut accuser la gauche du P.S de diviser, on est rassemblés. On n'est pas tous d'accord, inutile de se raconter d'histoires, mais on fait des efforts pour se présenter ensemble et avancer un peu.

Au cours de notre distribution de tracts, un concitoyen m'a interpellé en me demandant d'être un peu réaliste. "Il vaut mieux que la droite de Sarkozy s'occupe de la France plutôt que la laisser entre vos mains..." 
D'abord, nos mains, cher Monsieur, sont propres ; et peut-être plus propres pour l'instant que celles de certains conseilleurs du pouvoir actuel. Mais nous sommes d'abord en démocratie et vous avez le droit le penser. 

Vous nous me demandez d'être "un peu réaliste"...

Réaliste ? Je crois l'être plus que certains décideurs actuellement au pouvoir, bridés par le monstre européen dont ils ont accouché.

Entendons-nous bien : nous venons de faire un geste historique, renflouer les caisses des banques les plus riches, tenue par les plus riches et pour eux, qui ont placé des sommes de façon inconsidérée sur des marchés toxiques, comme au casino, qui ont joué et qui ont perdu. On les rembourse, on leur prête, nous, pauvres...

Et ceux là nous demandent, par la voix de notre ancien Premier ministre (Edouard Balladur) de bientôt se préparer à faire des sacrifices. C'est réaliste ça ? Ou c'est bien se foutre de la gueule du citoyen ?

Penser, comme vous, cher Monsieur, que les emplois de l'industrie seront sauvegardés dans cette dérive financiariste du capitalisme qui décide de tout, alors même que nous ne tirons aucune leçon de cette crise mondiale du système financier, c'est de la croyance, de l'obédience idéologique, pas du réalisme.

Penser que l'avenir du monde passe par l'alignement à marche forcée des pays "modernes" à cette politique "moderne" dont on voit les effets désastreux sur tout le monde, du producteur de café Nicaraguayen en passant par l'ouvrier chinois et le paysan français, c'est se mettre le doigt dans l'orbite oculaire en attendant que ça aille mieux.

Penser que se contenter de prêter aux banques, sans contrôle de l'utilisation financière, à un taux amical de 0,7 %, alors que l'Etat avait là une occasion historique de reprendre leur contrôle  et de "moraliser" leurs investissements, c'est peut être par réalisme ?... Je n'en suis pas sûr.

Mais est-il réaliste d'élire un Président qui centralise les pouvoirs, affaiblit les contre-pouvoirs, se prétend défenseur du pouvoir d'achat et de la sécurité, quand on sait qu'il avait lui-même, souvenez-vous en Cher Monsieur, mis le feu aux poudres en insultant les jeunes des quartiers populaires ? Je persiste à penser que cela est un dommageable accident de l'histoire démocratique de notre pays.

Alors soyons désormais un peu plus réalistes en effet, réalisons ce qui permet de se relever véritablement d'une crise, c'est à dire comme dit Michel Serres* dans son dernier opus, par la guérison, par une autre voie économique sans quoi la crise revient, et revient encore.


vendredi 5 mars 2010

Israël et Palestine Terres de Paix ?

Jeudi 4 mars 2010 la Mairie du XI° avait organisé une table-ronde publique intitulée Terres de Paix.

Cela commençait mal pour une réunion pacifique car un libraire ayant monté son étal, critique à l'égard du gouvernement Israëlien, se fit traiter "d'antisémite" et de "honte du judaïsme" par un corréligionnaire, membre actif d'une association dite de "La Paix par la prospérité". Bref...

à l'heure même où des négociations indirectes quatorze ministres des affaires étrangères du comité de suivi du processus de paix de la Ligue arabe, réunis au Caire, en Egypte, ont décidé "de donner leur chance à des pourparlers indirects afin de faciliter les efforts des Etats-Unis". Mais personne n'en a parlé, visiblement personne ne savait vu la fraîcheur de l'information.
Les invités n'ayant de véritables détracteurs, à part le premier agitateur venu seulement pour contrer la représentante de l'autorité palestinienne, il a manqué quelques sons de cloche.

Rien sur le fondement d'un Etat religieux sinon deux. La Palestine a-t-elle comme projet de devenir un énième état religieux à côté d'un autre, ou une nation laïque ?

Rien sur la détention de l'arme nucléaire. Un état proclamé religieux (comme Israël) détenteur de la bombe atomique, ça laisse songeur, non ?

Rien non plus sur l'état de la gauche israëlienne (lire Marianne du mois dernier "ISRAEL A-T-IL MAL TOURNÉ ?") ?

Un militant d'Europe Ecologie est venu faire remarquer que la librairie parisienne Résistances avait été incendiée par des membres de la "Ligue de Défense Juive" (reconnu par un jugement pénal) et que M. le Maire de Paris n'avait pas condamné ces actes. Certes, mais quel hiatus entre cette délinquance ici et ces brutalités quotidiennes là-bas !

Bref beaucoup d'émotion, peu de mise en perspective, peu d'espoir.

Une réunion publique sur ce thème qui demande de déployer des forces de police à l'intérieur d'une mairie en France est décidément difficile. Il faut remercier la volonté de Hélène Bidard, conseillère de Paris qui a ouvré avec génrrosité à la tenue de ce débat.

Nous apprenions au cours de la soirée par un communiqué que le groupe P.S et son Maire, Patrick Bloche tenaient à faire savoir qu'ils n'étaient pour rien dans l'organisation de cette table-ronde. Curieux pour un Maire qui invite (voir carton ci dessous) Quel courage politique !
Qu'est-ce à dire ? Que des pressions ont eu lieu diverses pour que cette table-ronde ne se tienne pas.

Quel dommage.


La fondation Res Publica en a consacré plusieurs qui invitait aussi Mme Hind Koury.
Comme le disait si bien Jean-Yves Autexier, directeur de cette Fondation : "Assez d’incompréhensions, de ressentiments, d’hostilités anciennes cuites et recuites. Tournons résolument les nouvelles générations vers l’avenir : aventures industrielles conjointes, recherche, édition, cinéma, musique, environnement, dépollution de notre mer commune, défi du climat, lutte contre la désertification, reconnaissance mutuelle des diplômes, programme d’échanges Erasmus entre étudiants des pays de la Méditerranée… C’est autour de projets communs que se forge le sentiment de la responsabilité individuelle dans le destin du monde, dans le destin commun, que nait ce « sentiment du monde » qui noue le citoyen au destin de l’humanité."
Intervention de Hind Khoury, Déléguée générale de Palestine à Paris, au colloque du 26 mai 2008, Où va la société palestinienne ?
Intervention de Jean-Yves Camus, Professeur à l’Institut universitaire d’études juives Elie Wiesel, chercheur associé à l’IRIS

mercredi 3 mars 2010

Meeting du 1° mars en vidéo


Discours de Jean-Luc Mélenchon à la Mututalité
envoyé par frontdegauche. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

ET bientôt la Taxe Carbone !



Combien côutera la taxe carbone à un ménage avec deux enfants, qui utilisent la voiture et qui se chauffe au gaz ?
   
  • Notre facture de gaz : (70 % d’augmentation depuis 2001) ajoutez 15 % !
Ou arrêtez de vous chauffer !

  • Notre plein de gazole : (1,10 €/litre) ajoutez 4, 4% !
Ou arrêtez de rouler !

Un impôt indirect de plus qui coûte aux finances publiques, qui repose sur tout le monde de la même façon, et qui ne change RIEN aux problèmes de pollution et de réchauffement,

  • C’est l’incivisme de la Taxe Carbone ! Je paye ! Je pollue ! Si c’est pas inégalitaire ça !

La taxe carbone carbonise le pouvoir d’achat
Pour une Ecologie plus juste, plus durable et plus solidaire, je vous propose de voter pour les listes du Front de Gauche, et je ne plaisante pas.


Après l'intervention du chef de l'Etat, on sait désormais combien les ménages paieront de taxe carbone.
Le Président a donc tranché : la taxe carbone se basera sur 17 euros la tonne de CO2, qui correspond au prix du marché mais est bien loin des 32 euros souhaités par la commission Rocard.
à quand la taxe Dioxyde de Soufre ?

Nicolas Sarkozy fait bonne figure à bon compte en faisant mieux que le chiffre qui avait fuité par la bouche de François Fillon (14 euros) et juste un peu moins bien que celui voulu par Nicolas Hulot dans Libération (20 euros).

Les ménages paieront donc en fonction de leur consommation d'énergies fossiles, mais recevrons aussi de l'Etat un chèque, quels que soient leurs revenus.


  • Votre consommation de fioul domestique et ajoutez-y 7%
  • Urbainoïde, sachez que vous recevrez, quels que soient vos revenus, un chèque de 34 euros par adulte et 23 euros par jeune, soit 114 euros pour une famille avec deux enfants
  • Et si vous vivez en zone rurale (c'est-à-dire non distribuée par les transports en commun, soit 60% de la population selon une estimation de l'Insee) comptez sur un chèque de 43 euros par adulte et 28 euros par mineur, soit pour une famille avec deux enfants 142 euros.
L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a calculé pour chaque dixième de la population, des plus pauvres aux plus riches, ce qu'il devrait en être. (Voir le tableau réalisé à partir des chiffres de l'Insee où chaque ménage est compris comme composé de 2,2 personnes en moyenne. Dans les deux dernières lignes, vous trouverez le solde, une fois la taxe compensée, et avant changement de comportement dans votre consommation).
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Mesure juste ?

Puisque le chèque « vert » sera le même quel que soit les revenus du ménage, la taxe n'aura pas d'effet redistributif. Ce que regrette Pascal Canfin, député européen Europe Ecologie (eh oui!) :
« Il oublie le bouclier fiscal en donnant la même chose à tous, c'est une occasion manquée. »
Economiste à l'Ademe, Gaël Callonnec estime au contraire que :
« Dans la mesure où, plus vous êtes riche plus vous consommez d'énergie, les riches seront plus touchés. Les 20% des Français les plus riches consomment 3000 euros d'énergie par an et les 20% les plus pauvres 1800 euros.
Une fois la taxe redistribuée, il devrait en coûter en net 79 euros pour les ménages ruraux les plus riches, tandis que les ménages urbains les plus pauvres devraient avoir net dans leur poche 46 euros par an. »
Mais les plus fortunés, qui roulent en 4x4 et chauffent leur piscine, ont peu de chance de changer leur comportement, même s'ils y pouvaient y gagner quelques euros.
Le fait que l'électricité ne soit pas concernée par la taxe donnera un avantage à tous ceux qui se chauffent à l'électricité, notamment les locataires de logements récents, équipés à 75% de convecteurs électriques. Un joli cadeau fait à EDF et à l'industrie nucléaire.

Mesure efficace ?

A 17 euros la tonne de CO2, son effet sur le changement climatique « sera à peu près nul » tranche Philippe Quirion, chercheur au CNRS et porte-parole du Réseau Action Climat, très très déçu que le chiffre retenu soit aussi loin de celui qui avait fait consensus auprès de tous les experts.
« C'est l'OCDE qui le dit, il faudrait faire payer 100 euros la tonne de CO2 pour changer les comportements », renchérit Pascal Canfin, député écolo.
Jacques Lecacheux, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), remarque que :
« Ces dernières semaines, tout le monde a insisté sur le fait que les dépenses de carburant et de chauffage étant contraintes. Il faudrait aider les ménages à se libérer de ces contraintes, en accentuant les primes aux économies d'énergie, or là on ne les aide pas significativement. »
Un « super bonus » de 5000 euros pour l'achat d'un véhicule électrique a bien été annoncé ce jeudi, mais le véhicule manque encore.

Aucune perspective :

Une fois que la taxe sera là, il sera toujours possible d'augmenter son taux. Certes, mais l'absence totale de prévision sur sa progression inquiète tous les experts : c'est justement quand les ménages anticipent une forte hausse du prix de l'énergie qu'ils se décident à changer leurs comportements.
Nicolas Sarkozy l'a promis « elle sera progressive » mais sans dire un mot de l'avenir. Or le créneau politique va devenir étroit pour augmenter le montant de la taxe : plus on approche des élections présidentielle et législatives plus le courage politique manquera.
Jacques Lecacheux craint que cette taxe ne subisse le même sort que celle instaurée en Allemagne en 2003 :
« Puisque le taux de départ était faible, l'opposition conservatrice a décrété qu'elle était inefficace au bout d'un an, et par la suite elle a été gelée. »
Voir le document complet de l'Ademe sur la taxe
 Téléchargez 100909- note Ademe TC.pdf

A voir aussi : la carte PearlTrees (des meilleurs liens sur la taxe carbone)
taxe carbone