jeudi 17 mai 2012

La "Recyclette" est arrivée d'Urugay : un vélo à partir de bouteilles en plastique

Tout au départ, personne ne voulait accorder sa confiance au projet de Juan Muzzi ( Muzzicycles), l'inventeur urugayen qui a mis au point une méthode intelligente pour produire des vélos grâce à la réutilisation du plastique. Tout en résine plastique, pas besoin d'amortisseur, elle possède une souplesse propre !

Muzzi a fait la démonstration qu'on pouvait les construire à partir de 100 bouteilles en plastique perdues pour l'indutrie.  A ce titre, le constructeur s'enorgueillit de respecter le protocole de Kyoto.

Autre particularité, cette bicyclette, la recyclette comme je propose qu'on l'appelle en français, est vendu là-bas 140 $, ce qui ne couvre que les coûts de production.




Ce projet a d'abord été considéré non adapté à un pays comme le Brésil, et il fut dit à son inventeur qu'il aurait mieux été inspiré d'aller chercher des investisseurs en Allemagne ou aux USA. et c'est la banque Urugayenne qui fit l'effort d'investissement (comme quoi il y a encore des banques publiques dans ce monde et qui, elles, font leur travail ) et la fabrication en série put commencer à Sao Paulo, au Brésil.

La recyclette a un design minimaliste, translucide, sans aucune soudure ni vernis.

Sur  le site écologique de M. Muzzi, on peut vérifier en temps réel la quantité de bouteilles effectivement recyclées de la décharge et l'économie réalisée en tonnes de CO2

132 000 bicyclettes économisent 2 738 000 kg de CO2. Jetez un œil sur le compteur, ça donne le vertige. Ce projet financé heureusement par une banque du sud contribue à la lutte contre la pollution, et évite à des centaines de milliers de bouteilles jetées de finir en fumée.

Ecolos, transparentes et économiques (comptez 650 euros au bas mot à l'exportation) M. Muzzi a l'intention de les fabriquer pour le plus grand nombre, y compris tous ceux qui se trouvent au seuil de la pauvreté.




vendredi 11 mai 2012

Hénin-Baumont, d'un Front l'autre

Jean-Luc Mélenchon annonce sa candidature dans le "fief" tristement célèbre de Hénin-Beaumont, Pas-de-Calais (62).


Hénin-Beaumont n'est pas une "terre" d'extrême-droite. Pas une possession, pas une propriété. C'est un espace démocratique aussi ouvert que peuvent l'être toutes les circonscriptions de France. 

L’élection d’un député Front de Gauche en lieu et place de Marine Le Pen pour cette circonscription, ce département où j'ai des racines familiales, entachés depuis une dizaine d’années par la présence du Front National, serait hautement symbolique

  • Ce serait la démonstration par l'exemple que les habitants des bassins industriels désaffectés n'ont pas que l'extrême-droite comme recours démocratique

  • que le vote ouvrier n'est pas acquis au F.N

  • Ce serait la preuve que sans des accords tacites pour que le FN s'implante, il ne  pourrait pas s'implanter.

Car c'est d'une tout autre offre politique dont les gens ont besoin. Encore faut-il, eh oui messieurs, œuvrer à un lent et patient travail d'éducation populaire. Et si l'on croit que TF1 va assumer sa référence éducative en matière de citoyenneté, notre pays finira très mal.

Le bassin industriel du Pas-de-Calais et du nord de la France, il est vrai a été déserté par le Parti des notables Socialistes, ou le Parti Seul-Réaliste -on ne sait plus comment l'appeler. Dès les années 80, de Amiens jusqu’à Metz en passant par Dunkerque, nous ne vîmes plus un élu, ni un militant socialiste parcourir les rues de nos quartiers ouvriers, et encore moins le porte-à-porte que même le Parti communiste, diplodocus amiénois, avait abandonné. 

Petit à petit, de quartiers de travailleurs, il devinrent quartiers de chômeurs, et le bulletin de vote de rouge devint bleu marine. On a beau dire qu'il reste minoritaire, le dénier, c'est ne pas reconnaître que 6% d'ouvriers qui votent à l'extrême-droite, c'est encore trop.

Ce serait un symbole d’espoir pour tous les classes populaires de ces bassins qui finissent par avoir un complexe généré par le FN. Sans honte ce parti s’approprie les thématiques ouvrières sans en défendre un seul aspect progressiste, comme cette pseudo- augmentation de salaire de 200 €, adossée en fait sur les cotisations sociales elle-mêmes ! Un rêve d’extrême droite, dure aux salariat et douce au patronat. 


Et ce sera aussi une première pierre dans l'entreprise de démystification du F.N que le Front de Gauche s'est assignée.



Cependant, M. Mélenchon eut une explication sur France-Inter que j'ai trouvé personnellement juste du point de vue historique puisque c'est un bassin ouvrier depuis deux siècles, mais de nature à brouiller la clarté du positionnement du Front de Gauche (écouter le son en début de journal)

Il a parlé de "l'état de délabrement de la Gauche socialiste" à propos des candidats du P.S et leurs bisbilles.

la rose a rétréci au lavage



Mais alors, se dit l'électeur de Jean-Luc Mélenchon, qui sommes-nous ? Socialistes ou communistes ? Ou un autre genre, qui reste à définir, une formule qui sortira un jour de la botte à Jean-Luc et qui fera école ?


Peut-être néo-socialistes pour s'opposer au néo-libéralisme ?
Allez, on fait un sondage.


Les termes de Jean-Luc Mélenchon sont peut-être choisis de façon à ne pas mêler la gauche communiste à ces abandons des terres ouvrières qui ont accompagné la tertiarisation de la société française. C’est ménager les susceptibilités internes et n’aider pas à la clarté du propos. 

Divers, encartés ou pas, électeurs et citoyens anonymes, ont-ils besoin de s’accrocher à une étiquette politique pour exprimer leur colère, sûrement pas. Mais pour savoir comment on la structure, en faire le portrait, se situer, comment on fait... 
Militants, c'est dans l'une des huit composantes du Front de Gauche. Et là se pose à eux un problème d'identification idéologique.




Le programme "L'Humain d'abord" défendu au long de la campagne présidentielle ne prônant en rien une collectivisation des moyens de production, on ne peut pas dire qu'il soit communiste. Sinon que serait Lutte Ouvrière ? 


Il y a parmi le FdG une composante qui se dit alternative au communisme d’état, la F.A.S.E, qui a une ligne alter-mondialiste, un socialisme qui vise clairement à l'auto-gestion. La “Gauche Unitaire” vient de l’ex-LCR. Un collège de cadres du NPA vient de rejoindre Mélenchon au cours de la précédente campagne. “République et Socialisme” sont les chevènementistes de gauche, jauressiens issus du CERES au PS, puis du M.R.C. Le PG lui, est une composante radicalement socialiste et écologique issu du Parti Socialiste de 1971 (du Congrès d’Epinay jusqu’au tournant libéral de 1983 à la démission de Pierre Mauroy).


Bannière FdG élections régionales de 2012
Depuis cette année là, le PS n’ a eu de cesse de s’enfermer dans la volonté de coller aux pré-requis de la construction européenne. Au fur et à mesure des différents traités, Acte unique européen, Maastricht, Barcelone, Nice, Lisbonne, il pâlit et, de rose, il est aujourd’hui presque blanc. Celle-ci jouant sur la contrainte concurrentielle entre systèmes sociaux des pays d’Europe, le PS fait le lit de ce capitalisme moderne, anti-salarial, dont la principale caractéristique de son accomplissement est le surendettement des nations. Nous y sommes.

C’est donc grâce ou plutôt à cause de l’allégeance trentenaire des Partis dits Socialistes d'Europe que nous sommes aujourd’hui si exposés aux dommages collatéraux de l’économie financiarisée, le primat des banques privées sur nos politiques publiques.
Et c’est grâce à cette tension si forte en son sein, avec  des courants divers au PS dont je fais grâce ici, que l’un de ces courants -P.R.S, emmenée pr Marc Dolez Jean-Luc Mélenchon et Jacques Généreux-  a accouché du Parti de Gauche. Quelle histoire !
Alors, si le P.S est identifié par Jean-Luc Mélenchon lui-même à la "gauche socialiste" que nous reste-t-il ? 

Je croyais pour ma part que les socialistes, face au PS, c'était nous ; que les écologistes c'était nous, face à cet ersatz de Parti libéral rien moins qu’européiste (Europe écologie), que les républicains face à ce M.R.C qui n'arrête pas de délivrer ses essences de sapin, c'était nous ; et qu'au pinceau de cette composition se dégageait une couleur socialiste, précisément.




J'avais répondu à France 2 le soir du premier tour (même si toutes mes interventions ont été coupées :D) que, si le Front de Gauche faisait plus de 10% alors il y aurait désormais en France une gauche non-socialiste vainqueur au premier tour, et une gauche socialiste, nous, arbitre du second.
J’aimerais que l’usage des termes soit clarifié au moins au sein du Parti de Gauche sinon du Front de Gauche tout entier. 

Que l’on ne dise plus “socialiste” pour désigner les membres ou les dirigeants serait déjà un progrès. On peut dire P.S, ou les sociaux-démocrates du P.S... et pour éviter de dire Parti Socialiste, pour rire on peut dire comme mon ami Maxime Laysné “Le Parti seul-réaliste”. Frédéric Lordon lui a pris le parti de consacrer “le Parti dit socialiste”, ce qui a ma préférence qui est léger dans la forme tout en étant lourd de sous- entendu..
A n’y prendre garde, par cette répétition langagière inappropriée de “socialiste” nous renforcerions, voire nous validerions l’impostureCe serait même un comble que nous en soyons les colporteurs.
Je n’insulte pas les électeurs du PS, qui sont sincères dans leur démarche, ou certains militants qui sont sincèrement désolés de l’orientation contemporaine de la direction du P.S. Je ne désigne pas du doigt le parti dans son entier. Je ne lui reproche même pas d’être ce qu’il est, puisqu’à présent en plus d'offrir un point d'appui à notre critique, un débouché politique pour qui se réclame du socialisme commence à s'entrevoir. 

Non. Qu’il porte réellement le nom de ses valeurs, et les idées seront plus claires pour tout le monde, voilà ce que je lui demande. 
Le P.S pourrait très bien comme il l'a fait lors des votes au Parlement européen s’allier au Modem, au Nouveau-Centre, aux Gaullistes sociaux dans une alliance social-démocrate, par exemple. Il y a fort à parier que ces bonnes gens s’ingénient alors à appeler le Front de Gauche par son nom, ou à la qualifier de Gauche socialiste. 

Ce serait un service réciproque à se rendre et à rendre aux citoyens.


_____________________
La campagne menée par l’équipe du Front de Gauche détricotant les mesures annoncées du FN est visible ci-dessous dans une vidéo enregistrée lors de la venue de Alexis Corbières et Laurent Mafféis à Hénin-Baumont en mars 2012.



mardi 8 mai 2012

Sarkozy, c'est fini. Ouf !


Sarkozy, c'est fini, enfin ! Ainsi est réglé le compte du fossoyeur des acquis sociaux et des services publics de notre République. Sa défaite est celle de son projet d'extrême-droitisation. C'est une très bonne nouvelle pour la France et pour l'Europe. Le monde, qui nous regarde connaît de nouveau l'audace des Français. Une page est tournée. Une autre commence pleine d'exigences. Je félicite François Hollande pour son élection. Son avantage lui donne les moyens d'agir. Je souhaite le meilleur au nouveau président comme à notre pays.
J'adresse un salut reconnaissant à la résistance acharnée du mouvement social qui a préparé cette victoire. Les syndicalistes ont ce soir le dernier mot contre celui qui les menaçait. Je félicite les quatre millions d'électeurs du Front de Gauche dont les votes ont fait la décision aujourd'hui. Au même moment ce soir, notre parti en Grèce passe en 1ère position de la gauche. La leçon de cette heure est que pour sortir de la crise de la civilisation capitaliste les peuples cherchent une issue à gauche.
C'était bien une manipulation que la place honteusement accordée aux thèses de l'extrême droite entre les deux tours. Le Front national n'est pas du côté du monde du travail. Ses électeurs ont voté Sarkozy. Ses chefs ont déserté avec leurs bulletins blancs. Le Front de Gauche s'engage, autonome et conquérant, pour que la défaite de la droite et l'élection de François Hollande devienne la victoire des exigences aigües qui viennent de s'exprimer. Les élections législatives doivent approfondir notre victoire. Le Front de Gauche en est l'outil fidèle. Tout commence à présent pour la France et pour notre gauche. Place à la fraternité ! Place au peuple !
Je ne retire pas un seul mot de ce qu'a prononcé Jean-Luc Mélenchon dimanche soir, à l'Usine, où j'étais.
Le discours de François Hollande à Bastille, lui, ne restera pas dans les annales. N'est pas Mitterrand qui veut. 

vendredi 4 mai 2012

Réponse au mail de l'UMP

Alexis,


Je réponds à ton mail ci-dessous, qui m'a fait pitié, et sourire.


D’abord, j’aurais préféré que ta lettre soit issue de ton témoignage personnel, plus qu’un mail pré-digéré. Ou alors, un format vraiment chiffré, contextualisé, aurait été plus intéressant.

La question présidentielle d’aujourd’hui dépasse les clivages idéologiques. C’est la personnalité de l’actuel Président qui est en cause plutôt que son bilan, et c’est dommage, car du bilan gouvernemental, il y aurait plus à dire encore. Mais la forme a à voir avec le fond… et il est plus long de dénoncer un mensonge qu’énoncer une contre-vérité.

Alors je reste sur le terrain de l'analyse, mais j'aurais pu te dire à travers mon prisme personnel que les entreprises où je travaillais sont parties massivement en Belgique pour fuir les cotisations sociales, que je suis aujourd'hui au Rsa parce que j'ai osé sortir de l'annexe Unédic où j'étais, et ayant totalisé 950 heures de travail l'an dernier j'ai droit à O € d'assurance chômage cette année. Je suis pourtant un travailleur hyper-flexible, hyper-disponible et compétent, un vrai travailleur comme M. Sarkozy et le Medef les aime, en somme, car ma petite entreprise, c'est moi-même.

1
Il est le seul à avoir le COURAGE D’AGIR et REFUSE DE BAISSER LES BRAS quand tous disent que c’est impossible, infaisable, impensable. Il mène des réformes difficiles même quand elles sont impopulaires parce que ces réformes sont nécessaires pour nous, pour demain pour la France. Et personne ne peut nier qu’il fait voler en éclat les conservatismes et la bien-pensance, qui sont tellement insupportables. Le Leadership, il sait ce que c’est. Et, ok, j’avoue qu’il m’a plus d’une fois dérangé, mais à bien y penser je préfère un homme qui dérange parfois mais agit toujours qu’un autre qui dit oui à tout, ne sait rien décider, rien trancher et au final ne fait rien...

Bon, “agir” et “agiter” sont de deux groupes distincts. Le premier point rabâché depuis cinq ans, censé insister sur l’action et le courage supposés de M. Sarkozy, se casse vite le nez sur le reproche constaté d’agitation du Président, de vue à court terme, quand gouverner c’est prévoir, plus “qu’agir” au jour-le-jour. Son homologue G.W Bush lui avait enjoint de ne pas aller en Georgie, mais il le fit, en se targuant d’un mandat U.S. Les néos-conservateurs américains qui l’avaient reçu en octobre 2006 dans le bureau ovale, l’ont lâché aussitôt. Il n’est rien de pire pour un Président que de mentir à l’International, pour se glorifier en plus.

2
Parce qu’il a l’EXPERIENCE de cette fonction. Il a été Président pendant 5 ans, dont 4 ans de crise violente. Tu sais comme moi que malgré les difficultés, on s’en est mieux sorti que les autres pays : la Grèce, l’Espagne ou l’Italie, grâce à Sarkozy. Mais au delà de ça, Sarkozy a consacré sa vie à la France : il a gravi tous les échelons, tous les postes de responsabilité. Il a été maire, député, président de conseil général, président de l’UMP, ministre, ministre d’Etat, Président, et là où il a été il a toujours fait la différence, il a toujours été efficace… François Hollande n’a rien fait en comparaison : il n’a jamais été ministre, sa présidence du PS pendant 11 ans a été une catastrophe d’immobilisme et d’aveuglement. Entre les deux il n’y a pas photo.


Sur la crise, tu oublies de dire qu’elle est uniquement financière et qu’elle sert de prétexte aux pires réductions des dépenses sociales d’éducation, de santé, d’emploi public, c-à-d de prétexte à l’accomplissement du néo-libéralisme qui, comme on le voit, finit par devenir totalitaire... 


On pourrait alors parler de la gestion de cette crise : Qu’a-t-il fait en 2008, alors que nous avions des banques aux abois ?
En a-t-il pris des parts majoritaires dans leur conseil d’administration de façon à contrôler cequ’elles auraient fait de l’argent ré-injecté par l’Etat (nous). Que nenni !
Il a prêté à ces pauvres banques à 0,7%, pour se trouver obligé de leur ré-emprunter à 3% l’année d’après (sans parler la Grèce, 27%). Autrement dit, alors que c’était un moment historique de réaffirmation possible de la souveraineté de l’Etat, Nicolas Sarkozy et ses conseillers (très amis des dits banquiers) a contribué à donner à vil prix aux établissements bancaires les moyens de se refaire une santé, pour mieux nous étrangler le lendemain, après leurs difficultés acquises sur leurs marchés spéculatifs. Bravo. 


Il agit par pure idéologie (de droite néo-libérale), et non en souverain défenseur des intérêts nationaux. Pour ne pas voir cela, il faut être d’une ânerie incommensurable, et certainement pas Gaulliste.

Quant à l’inexpérience à l’international de François Hollande et son “honnêteté” relative au sein du P.S, personne ne peut te donner tort, il n’est pas difficile d’en faire état.






3
Je suis persuadé que nous avons besoin d’un ETAT RESPONSABLE QUI REDUIT SA DETTE et PRESERVE SON INDEPENDANCE. Il est certain que cela fait moins rêver que l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire, l’embauche de 61 000 fonctionnaires employés à vie, la diminution du temps de travail avec le détricotage de la réforme des retraites que propose le candidat socialiste. Mais tout cela est-il bien réaliste ? Tu crois qu’on en a les moyens ? Moi, non ! Et toutes ces dépenses, c’est TOI et MOI qui allons les payer avec nos impôts ! Je refuse le choix de la facilité de la dépense publique, et l’augmentation massive des impôts que François Hollande promet. Je ne veux pas que la France devienne la Grèce ! Je préfère que l’on continue à supprimer les postes des fonctionnaires pour mieux les payer plutôt que de baisser le salaire de tout le monde ! Je préfère le retour à l’équilibre budgétaire en 2016 comme Sarkozy l’a clairement planifié et comme il est en train de la réussir.

Avons-nous des moyens ? Oui, nous produisons chaque année 2000 milliards d’euros. Mais selon le cadre présent, non, nos caisses sont dites vides !! La dette ? Etrange ! Nous avons privatisé les services publics, vendu des actifs de l'Etat, de l'argent aurait dû rentrer depuis 20 ans. Et non, tous les budgets sont à la baisse et les caisses sont "vides". Donc, la libéralisation ne marche pas ! 


Tous les jours à la télévision, à la radio et dans la bouche des grands dirigeants, les peuples d'Europe sont culpabilisés du surendettement, coupables de mal se comporter avec les finances publiques, coupables d’avoir une dette alors qu’il s’agit d’un effet hautement recherché par tous les dirigeants, dans l'intérêt de la finance privée. Alors quelle dette ? Nous aurions aujourd’hui 300 milliards de dette publique et non 1800, si nous avions pu continuer d’emprunter à notre Banque Centrale à taux zéro.

Donc, tu parles des impôts. Comment sont-ils utilisés ? Très mal ! Ils servent juste à payer les intérêts de l’emprunt. Le secteur bancaire privé capte l’intrégralité de l’impôt sur le Revenu (50 milliards). Si le Président était si “courageux” il s’y serait déjà attaqué ! Il récuserait l’art. 123 du traité de Lisbonne qui sévit en France depuis 39 ans (Loi du 03 -01-1973) et avec les 50 milliards ainsi épargnés (Impôt sur le Revenu qui reste dans notre giron) nous pourrions financer des services publics qui sont moribonds. (50 milliards c'est  5 fois le budget de la Police Nationale)

Certes, M. Hollande ne propose hélas pas de revenir sur ces dispositions voulues dès 1971 par la Banque Mondiale, le FMI, et les USA dans le fameux “consensus” de Washington (diktat de Washington !). 


Nous sommes donc condamnés à écouter la droite se plaindre de la “dette”, alors qu’elle en a fait une poule aux œufs d'or (seules les banques commerciales privées font fortune puisqu’elles prêtent comme les y “oblige” la loi). Les Français ont donc bien raison de se plaindre de payer des impôts, la douloureuse sert intégralement à engraisser des banques privées.

Quant au "rêve" : l’augmentation du Smic, ou la diminution du temps de travail, ou que des agents publics assurent la continuité de l’Etat, c’est “rêver” ? Mais est-ce de “rêve” dont les gens ont besoin ou d’un vrai projet de société en progrès ? C’est vous qui rêvez ou pire, qui prenez les salariés pour des esclaves.




voir



4
JE CROIS DANS UNE SOCIETE QUI RECOMPENSE LE TRAVAIL, L’EFFORT ET LE MERITE et pas l’égalitarisme et l’assistanat. Nicolas Sarkozy préfère tirer chacun vers le haut plutôt que de prôner le nivellement. Tous les candidats expliquent qu’ils veulent une France économiquement solide et respectée, une France qui reste dans le peloton de tête des pays industrialisés. Mais quand on voit les solutions que certains proposent, on dirait qu’ils veulent l’inverse ! Quand Sarkozy explique que c’est en allégeant les charges qui pèsent sur le travail et non en les alourdissant qu’on aide nos entreprises, PME, TPE à être compétitives, à innover et qu’on préserve et créé des emplois, ça me convainc ! C’est évident qu’en empêchant la délocalisation, en réformant l’Europe pour qu’elle nous protège davantage, on garde nos emplois, et pas le contraire ! En plus, je ne suis pas chef d’entreprise mais franchement me dire que si je travaille pour réussir et que je gagne bien ma vie, Hollande va me taxer 75% de ce que j’aurai construit….ça me révolte et ça me décourage d’avance.

Là, on est sur les valeurs. Quelles “charges” “pèsent” sur le travail ? Le travail à un prix, il n’y a que des cotisations. Toutes les sociétés qui ont un fort taux de cotisations sociales affichent de bons facteurs de développement humain… donc, où est le problème à part celui que vous créez par vos représentations erronées ?


Je suis heureux pour toi de savoir cher Alexis que tu gagnes plus d’un million d’€ /an !

Tu vas payer jusqu’à 75% d’impôt sur le Revenu, paraît-il. Aujourdhui, c’est 41%. Sous Roosevelt les américains contribuaient jusqu’à 90% et juste avant Reagan en 1980 jusqu’à 82%, ils n’étaient pas malheureux, et ils ne fuyaient pas leur pays en traîtres, alors tu vois, il te reste de la marge avant de boucler tes valises et te comporter comme un ingrat. Qui t’a formé, toi tout seul, ou une collectivité ? Qui participe à ta belle richesse, qui se lève le matin, qui produit cet argent ? Toi tout seul, bien sûr... il n'y a personne le matin dans les RER !

Mais dis-moi, crois-tu vraiment que quelqu’un qui gagne 83 300€/mois gagne vraiment son argent, ou ne serait-ce pas plutôt qu’on le lui donne , hmmm ?… Ne serait-ce pas que plus on devient riche plus on est égoïste ?


C’est ça, ton horizon humain, amasser, comparer la longueur de son bateau, avoir de l’argent, s’exonerer d’impôts, et garder à sa banque un argent qui va spéculer autour du monde et devenir à son tour une arme de destruction sociale massive ? Bel idéal.


Et quoiqu’on en dise, moi j’ai regardé tout ce qu’il a fait et je ne crois pas ceux qui disent qu’il n’a pas de bilan ou que son bilan est mauvais. C’est faux ! Et tu le sais. Face à la crise, il nous a protégés et le pays a tenu bon. Regarde aujourd’hui l’Espagne après 7 ans de socialisme avec exactement la même politique que celle que propose François Hollande ! Que tu l’aimes ou pas, je sais que quand il est là, il se bat pour nous et il se bat pour moi.


Oui, il se bat comme Grosjean se bat pour la France en coupe Davis, par pur désintérêt, en n’oubliant pas d’empocher son cachet.

Parce que tu le crois vraiment, ou tu répètes comme un perroquet, que ces pays, Grèce, Espagne, ont pratiqué un “socialisme” ? Ou n’était-ce pas plutôt de la social-démocratie, de celle qui fait allégeance au rouleau compresseur du néo-libéralisme financier ?

De François Hollande, vous en êtes plus proches que vous ne le laissez entendre. Il n’ y a encore aucun projet socialiste qui a émergé en Europe depuis 1981 où M. Mitterrand avait nationalisé toutes les banques. Le seul socialisme présent dans cette campagne était celui de M. Mélenchon. 

Alors de quoi parles-tu, prends-tu les gens pour des idiots, ou te laisses-tu abuser comme tous ces électeurs qui se croient “de gauche” et qui vont voter Hollande avec “réalisme” en croyant que son étiquette reflète le positionnement économique du socialisme ?

Vous jouez au chat et à la souris alors que vous regardez dans la même direction, sur les grandes orientations internationales et financières.

Alors moins d’histoires, moins de simplisme et les citoyens y verront plus clair. 

Mehr licht ! (Goethe)






Et pour rire un peu

mercredi 2 mai 2012

Contre une abstention infertile, un vote blanc "dynamique"



La situation insurrectionnelle que partagent les pays d’Europe touchés par les politiques de la Troïka s’est soudain transformé en France par un plébiscite pour le candidat du P.S, François Hollande. 
C’est d’autant plus curieux que ne se retrouvent pas chez lui les volontés de rupture avec les institutions supra-nationales qui entendent prendre les rênes des pays d’Europe comme la France, qui ont encore un système social à défendre. Au contraire, le programme de M. Hollande s’inscrit dans une démarche d’accompagnement du néo-libéralisme financier, typiquement social-démocrate européen, pour ne pas dire européiste. Pour les institutions supra-nationales (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Conseil européen), tout au plus Hollande est-il le remplaçant attendu de Dominique Strauss-Kahn, personne n’en est dupe. Son ombre rôde même du côté de la rue St Denis, on l'a encore vu récemment. 


Le plébiscite anti Sarko-Lepen est devenu quasiment obligatoire par une sorte d'enfermement où le contraint, ce 1er-Mai, Mme Frida Oumpapa devant l'opéra ("pour Invalides, changez à Opéra..."). Pour de trop nombreux citoyens pourtant épris de réflexion et de débats dialectiques, il suffit qu'elle braie blanc pour que le noir soit à la mode. Moi, ma colère sera plutôt rouge, et j'oserai sans peur (justement) des reproches renvoyer tout ce beau monde dos-à-dos. 
Or, pour arriver au résultat d’un second tour Sarkozy/Hollande, nous venons de voir fabriquer par les médias de masse une campagne électorale qui transforme le citoyen instruit en couard. Elle a été une fois de plus basée sur la peur, ce fameux réflexe primal qui déconnecte le cortex pour laisser piloter le cerveau reptilien. À droite, peur de la religion islamique et du terrorisme. À gauche, peur d’un retour de la droite religieuse et nationale.
Au premier tour, peur de Le Pen ; au second, peur de Sarko. Ce petit jeu va durer encore longtemps ?

Au premier tour, la gauche a hésité, a laissé passer sa chance de tourner vraiment la page, de rompre de telle manière que le monde entier nous aurait observé avec intérêt, et pas seulement l'Amérique du sud. Elle est allé voter en pantoufles. En renfort d’un candidat qui ne suscitait aucun enthousiasme particulier, mais celui qui était placé dans les sondages. Nous combattons le pouvoir d’injonction donné aux agences de notation financière, combattons les agences de notation de l’opinion, ce sont les mêmes ! Or, qu’en eut-il été si la quantité de ces sondages était limitée ? Tout autrement. À tel point que s’il est vrai que 30% des électeurs de François Hollande s’apprêtaient à voter pour Jean-Luc Mélenchon trois jours plus tôt, plus par adhésion positive que par crainte de tout autre, ces 30% d’hésitants marquent de leur empreinte l’état du paysage médiatique de second tour et, c’est plus inquiétant, des années à venir. Il reste que le débat entre un Sarkozy et un Mélenchon eut été autrement plus intéressant que celui récupéré des poubelles du Front National par Sarko-LePen-Guéant. M. Hollande, ce soir à la télévision pour le débat traditionnel, à défaut de présenter un projet profondément réformateur, s’appuiera sur les carences de celui de M. Sarkozy. 
Cette hésitation donc, voire cette couardise, doit-elle enfermer mon vote du 6 mai ?
Le fait même pour François Hollande d’incarner plus que le Parti socialiste, mais le Socialisme lui-même, est une usurpation qui porte encore ses fruits électoraux, tant l’océan des électeurs est martelé chaque jour de cette appellation qui n’a rien de réelle. Pour bon nombre de gens mal informés, ou carrément désinformés, le parti de François Hollande serait encore socialiste. Faut-il alors parler désormais de droite socialiste, ou de gauche non-socialiste... Certes, il y a encore des socialistes au P.S, que je respecte et même que j’admire pour certains, mais qui s’y attardent et ont l’orgueil de croire qu’ils vont peser. Heureusement, il apparaît de plus en plus clairement que le programme porté par le Front de Gauche est celui d’une gauche socialiste et alternative, au sens où le font entendre les politiques “socialistes” menées en Amérique du Sud, pour débarrasser le continent de l’emprise des institutions financières (c’est fait) et redresser ces pays économiquement et donc socialement (c’est en cours).
La situation est insurrectionnelle vis-à-vis du pouvoir en place, mais pas des politiques à venir que préparent lesdits “Partis Socialistes Européens”.
Tout citoyen conscient des choix de Nicolas Sarkozy et de son bilan souhaite son départ. Pour cela, après m’avoir fait peur avec la spectrale Le Pen, on me demande à présent d’utiliser mon bulletin de vote négativement, dans la peur d’un nouveau mandat de Sarkozy. Mais en quoi  ce départ me garantit-il un vrai changement, lorsque M. Hollande clame à la presse étrangère qu’il n’y a “rien à craindre” ? Pourquoi M. Hollande a-t-il donc pris dans son équipe M. Jean-Pierre Jouyet, Conseiller et Délégué aux Affaires européennes de Nicolas Sarkozy, si ce n’est pour rassurer les marchés ? Plus il faut rassurer les marchés, plus les salariés doivent s’inquiéter : allez le dire à un Espagnol, un Irlandais ou un Grec, il comprendra.
M. Hollande va-t-il tout faire pour que le Smic horaire passe à un eq. de 1700€/mois ? Non. Va-t-il revenir sur l'allongement de la durée de cotisation tellement voulue par le Medef ? Non plus.


Peut-on également demander cette plasticité à des acteurs d’une campagne présidentielle de renoncer à ce point à leurs ambitions de réformes économiques, à leurs appétits de refonte des institutions, à leurs désirs de révolution d’un système sclérosé de redistribution des richesses créées, pour les réduire à un seul geste, rejeter un homme au pouvoir ?
D’abord ce serait le comble de la personnalisation, lui reconnaître bien du pouvoir, un pouvoir qu’il n’a peut-être pas. Nicolas Sarkozy, tout bonhomme qu’il est, n’est qu’un agent  contraint d’une hiérarchie plus haute que lui, agissant dans le cadre institutionnel supra-national d’aujourd’hui que nous proposons de récuser. Ce serait bien petit et bien insuffisant tant les affaires vont continuer à se faire dans ce cadre où François Hollande veut évoluer, le même. Comme le dit Frédéric Lordon, si vous trouvez, dans les programmes des deux candidats que nous nous apprêtons à départager la moindre velléité d’une remise en cause sérieuse des structures du néo-libéralisme, qu’on me le fasse savoir.



M. Hollande assuré d’un fort score aurait les coudées franches pour faire taire sa gauche, et appliquer le programme de la droite du P.S. 
Dans ces conditions, il conviendrait même que M. Hollande ne soit pas si bien élu. Souvenons-nous de ce qu’à fait Jacques Chirac lors de son second mandat. Elu avec 82% des voix, loin de former un gouvernement d’union nationale, celui-ci fit appliquer le programme de la droite du Medef
Par peur d’un Sarko, on aurait gagné un Bayrou. La belle affaire ! Voilà où le système de sélection des primaires du P.S, et la collusion médiatico-politique du Siècle nous réduit. 


Personnellement j’éviterai de prendre mon parti le 6 mai 2012. Je voterai, mais blanc. Cette décision revêt un caractère idéologique et, c’est plus sûr, un caractère intime, je m’en explique.
D’abord, pour l’irritation, il faut admettre que depuis le début de la campagne présidentielle, tout a été fait. Notre candidat du Front de Gauche a été la risée des observateurs (dessin de Plantu) puis snobé par les autres candidats (Huchon disait “pire que Le Pen”, son ami Hollande lui a refusé un débat) et enfin a été critiqué de plus en plus durement au fur et à mesure que sa popularité augmentait (MM. Brezet et Roquette invoquaient la folie, et les 100 millions de morts que le soviétisme aurait provoqués au XX° siècle). À la toute fin de la campagne, certains organes de presse dits de gauche ont été jusqu’au point ultime de l’ignominie, les meetings populaires étant assimilés à ceux de 1933. La coupe est pleine, et l’insulte a dépassé les bornes. Honte à tous les anciens camarades de Jean-Luc Mélenchon de n’avoir haussé une seule fois la voix pour que cesse cette pluie d’avanies sur nos têtes qui espéraient de l’humanisme et du progrès social. Honte !
Une fois les résultats donnés, le score électoral de 11,11% du Front de Gauche nous est présenté sur toutes les antennes, dans toutes les colonnes, comme un “échec”. La formation est en constante évolution depuis sa création, a dépassé 10%, et totalise près de 4 millions de voix. Non seulement ses chiffres mais sa pertinence idéologique, d’un socialisme refondé par l’écologie, n’est pas même reconnue du bout des lèvres par M. François Hollande qui requiert nos voix et les tient pour acquises. 
Ce lui serait une leçon de modestie, sinon de camaraderie qu’elles ne les soient pas, acquises ! Ce serait “dynamique”, aussi dynamique que l’abstention de ses députés au Mécanisme Européen de Stabilité, passé à l’Assemblée et au Sénat il y a deux mois à peine. Souvenons-nous de ce vrai “foutage de gueule” que les députés ont brandi lors du vote : “l’abstention dynamique”. Moi, j’ai toujours un miroir à brandir à ceux qui se fichent du monde, lors quand on me demande de prendre exemple sur l’attitude du parti “seul-réaliste”, eh bien soit ! Je serai réaliste et dynamique !
Quant à une décision plus personnelle, car en définitive aucun de nous ne peut faire abstraction des phénomènes complexes qui mènent au choix, ayant trait au rapport à l’autre, à la qualité particulière des informations acquises, au vécu personnel, à l’expérience du travail, selon une capacité à se discipliner plus ou moins grande, une vie plus ou moins active, plus ou moins solitaire ou grégaire.
À ceux qui trouveraient ma position rigide ou même “inintelligente”, je répondrai que depuis que je suis entré dans la vie active, rien, je dis bien rien dans la société n’a favorisé dans mes projets multiples et avortés. Dans mon existence, aucune considération n’a été accordée à mes demandes d’un emploi correspondant à mes qualifications. 


La preuve en est que je suis encore au chômage sans indemnités malgré un niveau de français honorable, une absence de handicap, une pleine santé, que je suis encore locataire à 42 ans, que je ne pars toujours pas en vacances avec mes enfants, et que je paie quand même des impôts.  

Je vais vous raconter une histoire. Il y a peu, j’ai dû me contraindre à demander un emploi à la Ville de Paris comme agent d’entretien des installations sportives, puis comme agent de bureau de catégorie C, alors qu’il y a encore trois ans je travaillais comme cadre. On ne m’a même pas convoqué aux entretiens ; et lorsque j’ai sollicité de la bienveillance d’une personnalité pour obtenir un rendez-vous à la Direction des Affaires Culturelles, sa directrice m’a répondu que je pouvais aller faire un tour “sur le site internet de la Ville”, autrement dit, que je pouvais aller me faire foutre.
Voilà le sort de millions de gens de ma condition, de ma naissance. En Europe, 25 millions .

Donc, comme demandeur d’emploi je ne suis pas digne d’être reçu. Mais comme citoyen on en appelle à ma raison ? 
Comme chômeur on m’envoie aux latrines, mais comme citoyen, on m’envoie aux urnes ? 


Comme de nombreux français qui n’en peuvent mais, je réserve le mot de Cambronne. 
Et en dernière analyse, même si ça n’en est pas une, je ne vois pas pourquoi je devrais à nouveau m’abaisser, une fois de plus, et renier ce qui reste de tangible chez moi, mes convictions politiques, en allant voter pour un candidat qui ne me correspond pas. Qu’ils s’en aillent vite ! Et ce n’est pas un nouveau mandat de Sarkozy qui empêchera cette révolution d’avancer. Tout est à gagner sur le terrain, tant les médias sont, et seront, verrouillés, quel que soit le Président. 
Je soutiens un projet politique concret et participe quelquefois à l’élaboration de mesures précises, et je n’ai pas du tout l’impression d’avoir fait campagne seulement sur des “valeurs”, comme la condescendance méprisante de certains me le signifie.
Je suis comme des millions de personnes en Europe, en marche pour une société plus juste économiquement, plus exemplaire socialement et plus vertueuse écologiquement, et je me garderai bien de me voir assimilé à ceux qui auraient donné un blanc-seing sans contrepartie à l’un ou l’autre candidat, porteur d’une autre projet, peu soucieux de combattre les verrous institutionnels des traités européens qui sont les Chevaux-de-Troie des renoncements à venir.