mise-à-jour : 3 semaines après son envoi par site interposé, ce message n'a pas été sélectionné au titre des contributions de téléspectateurs, affichées librement sur le site du Médiateur. Mais j'avais anticipé.
Je publie ici la lettre que j'ai envoyé au Médiateur de France 2, sur la transparence de qui il ne faut pas compter pour l'insérer sur son site.
Cher Monsieur,
J'appelle calomnie le procédé qui consiste à discréditer quelqu'un. Manipulation celui qui consiste à pervertir l'information.
Dans un reportage consacré uniquement à cela, votre JT de 20 h du mardi 10 avril 2012 l'a fait, par la voix du journaliste et d'un expert, un seul, en attribuant à l'irruption sur la scène médiatique des candidatures de Mme Marion Anne Perrine Le Pen et M. Jean-Luc Mélenchon "la disparition du thème économique de la dette publique".
Deux questions se posent : Qui choisit les thèmes de
campagne, et les traite ou pas, les met en lumière ou les néglige, sinon
les chaînes d'information (publiques ou pas) que vous représentez ?
S'il y a disparition d'un thème aussi capital que celui-là, les spectateurs qui sont aussi des citoyens ne peuvent pas croire que ce serait le fait de deux candidats parmi huit autres. Ou alors ils faudrait en conclure que les medias sont eux-mêmes bien légers, pour se laisser divertir des sujets importants par la place qu'occupe deux candidats dans les sondages des instituts privés...
Ensuite :
Comment affirmer sans conteste que le thème de la Dette publique est traité par les susdits candidats "comme si elle n'existait pas", pour reprendre les paroles de M. Perrineau, interrogé par vos soins ?
Précisément, cette assertion est tout simplement fausse.
Ces thèmes sont bien abordés par ces deux candidats là, et en particulier M. Mélenchon, dans ses travaux et ses interviews qui sont nourries sur le sujet.
Sans me positionner ou pour l'un ou pour l'autre, je regrette fortement ce genre de postulat soit avancé a priori, dans une subjectivité qui confine à la manipulation, dans un contexte de campagne électorale où les citoyens auraient plus intérêt à être éclairés qu'à être désorientés.
Je crains, pour ma part, que cette question de la dette publique a été sciemment écartée comme sujet sensible, au profit de sujets secondaires, dans un moment historique où la BCE a re-capitalisé les banques privées à hauteur de 1000 Milliards d'Euros depuis janvier 2012.
Cette mise en lumière (du traitement de la dette publique par les instances européennes* alliées aux services bancaires privés) aurait été intéressante si les citoyens -grâce à votre entremise quotidienne, en avaient été informés dans ses tenants et aboutissants.
S'il y a disparition d'un thème aussi capital que celui-là, les spectateurs qui sont aussi des citoyens ne peuvent pas croire que ce serait le fait de deux candidats parmi huit autres. Ou alors ils faudrait en conclure que les medias sont eux-mêmes bien légers, pour se laisser divertir des sujets importants par la place qu'occupe deux candidats dans les sondages des instituts privés...
Ensuite :
Comment affirmer sans conteste que le thème de la Dette publique est traité par les susdits candidats "comme si elle n'existait pas", pour reprendre les paroles de M. Perrineau, interrogé par vos soins ?
Précisément, cette assertion est tout simplement fausse.
Ces thèmes sont bien abordés par ces deux candidats là, et en particulier M. Mélenchon, dans ses travaux et ses interviews qui sont nourries sur le sujet.
Sans me positionner ou pour l'un ou pour l'autre, je regrette fortement ce genre de postulat soit avancé a priori, dans une subjectivité qui confine à la manipulation, dans un contexte de campagne électorale où les citoyens auraient plus intérêt à être éclairés qu'à être désorientés.
Je crains, pour ma part, que cette question de la dette publique a été sciemment écartée comme sujet sensible, au profit de sujets secondaires, dans un moment historique où la BCE a re-capitalisé les banques privées à hauteur de 1000 Milliards d'Euros depuis janvier 2012.
Cette mise en lumière (du traitement de la dette publique par les instances européennes* alliées aux services bancaires privés) aurait été intéressante si les citoyens -grâce à votre entremise quotidienne, en avaient été informés dans ses tenants et aboutissants.
Si ce sujet est complexe a priori, il est de votre mission de rendre la
chose aussi claire que possible, et non d'en attribuer la "disparition" à
deux candidats que les medias s'évertuent à définir comme "petits" ; là, ça
frise le ridicule, pardonnez-moi...
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