mardi 28 février 2012

Pas de Taxe foncière nouvelle pour l'Eglise et les écoles catholiques en Italie.

Avec l'approbation de la Commission Européenne, l'Italie exonère les écoles catholiques -dites non-commerciales, des taxes nouvelles qui pèsent sur tous les Italiens depuis la mise sous tutelle de l'Italie pour la réduction de la part de son déficit public. Tout ceci est dû bien sûr aux visées de la troïka des banques et des pays comme la France et l'Allemagne.


Par ces nouvelles mesures fiscales, tous sont concernés. Tous ? Non, il reste une poignée d'irréductibles latins qu'on appelle ecclésiastes. Il faut se rappeler que le Vatican a lui aussi l'une des banques les plus puissantes du monde. Et un banquier, qu'il soit croyant ou non, n'est jamais très prompt à délier les cordons de la bourse.




Mario Monti, le nouveau Premier ministre Italien mis en place par... Mme Merkel
Ceci est la traduction de l'article paru ce lundi 27 février 2012 sur un média italien, TG com.

Les écoles catholiques ne devront pas verser la nouvelle Taxe foncière.
Cette affirmation vient de Mario Monti à propos de l’introduction de l’ancienne Taxe sur les biens immobiliers de l’Eglise. Il est nécessaire de préciser -dit le Premier Ministre- que sont exemptes les écoles religieuses qui n’opèrent pas sur un mode commercial. Quant au décret sur les privatisations, il a souhaité que “le gouvernement définisse cette voie jamais explorée, en la mettant à l’abri de futures polémiques”. L’UE et le gouvernement italien affronteront le thème de l’Imu (taxe foncière) pour l’Eglise sur la base “son exacte incidence et sans préjudices idéologiques”


Taxe pour l’église la voie est libre
La voie est libre pour l’amendement du décret qui réintroduit l’ancienne Taxe foncière rebaptisée Imu sur les biens des entreprises à but non lucratif et l’Eglise. La norme a été approuvée à l’unanimité. Avant d’être proposé au Parlement, le texte a été “informellement approuvé par la Commission européenne, a expliqué Monti, pour avoir confirmation par voie informelle que la procédure soit close. Je ne voudrais pas déstabiliser ce mécanisme.”


Monseigneur Gianni Ambrosio, président de la Commission Episcopale pour l’Education catholique a déclaré qu”elles vont "dans une bonne direction les préconisations européennes. Que les activités relevant d’une claire utilité publique et sociale (sic) soient taxées, seraient un non-sens. Il faut renforcer le sens du devoir de paiement des taxes, a-t-il ajouté”. (Ndlr, précisément ils paieront moins...)


La CEI apprécie les déclarations de M. Monti sur l’exemption de la Taxe pour les écoles sans buts lucratifs. Du même avis, Michele Pennisi secrétaire de la commission pour l’éducation, l’école et l’université : “l’éclaircissement du Premier Ministre Monti est utile et nous fait exprimer notre soutien et notre satisfaction.


Privatisations thème jamais affronté


Pour parler des privatisations, Monti a déclaré : “l’affaire est difficile : elle n’a jamais été abordée toutes ces années passées alors qu’elle est vue comme opportune à éclaircir. J’espère que le gouvernement réussira à  régler cette affaire de façon à la mettre à l’abri de toute future polémique.

fin de l'article 


L'Italie se prépare à des élections difficiles, à une vie publique plombée par les taux d'intérêts qu'ils doivent rembourser aux établissements détenteurs de leur dette dite "publique"...


Pour approfondir une étude pour BNP Paribas sur le cas italien
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Lire http://www.listenoire.ca dossier Les banquiers de Dieu 

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