C'est une manie étrange chez nos contemporains démocrates, NON veut dire OUI.
La Une du journal Libération de ce 09 janvier 2012 voudrait provoquer l'événement en faisant entrer dans les esprits qu'il y a du caca dans la culotte de la démocratie bien-pensante de gôôche, qu'elle ne s'y prendrait pas mieux. Pour le P.S, c’est toujours la faute des autres, et il y a toujours un épouvantail.
"30% Sarkozy, 30% Hollande et 30% Le Pen, fichtre !"
Aussitôt se pose la question : quels sont donc les objectifs réels de cette "campagne" insidieusement orchestrée par ce canard à la solde des marchands d'armes et bienfaiteurs de l'humanité à la Rotschild ?
90% de l'électorat, ça veut dire : dehors le Front de Gauche, les Chevènementistes, les Villepinistes, les Chasseurs et tutti quanti, du balai ! Vous n'existez pas, ou vous ne pesez pas.
En clair ça signifie : Ralliez-vous au panache blanc de François Hollande. Honte à ceux qui se présenteraient à côté de Lui ! Les fiéffés seraient immédiatement assimilés contre Lui. Honte à ceux qui ne se sentiraient pas forcés de voter pour Lui. Honte à tout autre candidat ! Tout autre ferait (paraît-il) accéder Le Pen au second tour... Ils promettent l’enfer, comme à Chevènement autrefois, car menace un péril où la République trépasserait et ne se relèverait pas (comme s’il s’en préoccupaient).
On n’est pas tout à fait abrutis, pas encore, et a bien compris le stratégème pour enfermer les gogos : 30% dévolus à Marine Le Pen réduirait l'élection majeure à un seul tour, comme en 2002, et ferait réelire Sarkozy. Tant qu'il y aura un ou une Le Pen, cette boîte à ressorts pourra toujours fonctionner par l’un ou l’autre candidat d’un sytème bien huilé.
Encore faudrait-il que cette candidate obtienne 500 signatures -nous dit-on- pour rester dans la course. Or, ce titre même de Libération nous indique qu'elle les obtiendra. Avoir Marine Le Pen comme adversaire au deuxième tour, Sarkozy comme Hollande en rêvent en secret. Leurs maires, ici ou là, seront bientôt priés de lui accorder leur grâce.
Et si j'étais eux, je remettrais la Légion d'honneur à Le Pen pour services rendus à la Patrie. Je la ferais subventionner par des Fonds spéciaux comme garde-fou d'une démocratie bien dirigée ; ça n'est pas encore le cas ? Mais que fait le Ministère...
Sauf que...
Dans les faits, ce vrai-faux sondage n'est en fait qu' une grossière manipulation. Il se voudrait marquer un tournant de la vie politique française, à l'heure où une droite extrême financière et anti-nationale gouverne en France, et une autre plus nationale en Hongrie. Le panel de 2000 français choisi a répondu à 8% que "Certainement" ils voteraient Marine Le Pen au premier tour et 10% "Peut-être". ça fait 8% sûrs, et 12% corrigés. 8%-12%.
Pas 30%... ou alors il faut décridibiliser une fois pour toutes les sondages et les interdire 6 mois avant toute élection ; ça laissera au moins un peu de suspens, puisqu'on veut du spectacle !
À 8%, un autre titre donnerait “L’insondable chute du camp Le Pen…” ; “Elle dévisse !...” ; “La fin du F.N...”
12 % d'autres ont répondu "vraisemblablement pas". C’est-à-dire Non, ils ne voteront pas Marine Le Pen. Mais Libération compte ceux-là aussi ! C'est une manie chez les contempteurs de l'europe socio-libérale : Non, ça veut dire Oui. Ça rappelle quelque chose.
C’est bien dans la marine qu’il y a le plus de cocus, les salariés devraient se rappeler cette phrase de Pagnol plus souvent.
Il y a donc un autre avantage - de taille - à jouer avec la boîte à ressorts Marine Le Pen :
Outre que ses propositions ne résistent pas à l'analyse d'une politique concrètement sociale et populaire. Avec elle, le capitalisme financier peut faire pression tranquille*, et les candidats les plus forts du premier tous se reposer au second en faisant mine de dire, Ouf !
L’avantage collatéral qui apparaît en creux est politicien : il entend disqualifier toute autre candidature de gauche en se préparant à rejeter l'anathème non sur le programme du Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, mais sur sa simple présence dans l'élection. On reste en place, on ne change surtout rien à ce qui crée les dégâts sur nos sociétés.
Tout est déjà ficelé, ce sera la faute du Front de Gauche si Hollande n'est pas au 2nd tour. On l'ostracisera durablement, on moquera cet élan démocratique mais ce ne sera pas la première fois, et on fera monter les huées moutonnières d'une population effrayée par le diable de la boîte, Marine Le Pen. Démocratie ou manipulation ? N'en a-t-on pas assez ?
Au passage, cette tactique de l'épouvante présente un léger problème : elle revient à dire que Marine Le Pen aurait le droit de se présenter et que Jean-Luc Mélenchon ne l'aurait pas.
Paradoxe dites-vous ? Même pas ! De la part du P.S -qui n'a plus de socialiste que le nom- rien d’étonnant. En avançant ses masques de bonne conscience de gauche -Gérard Filoche, Arnaud Montebourg- il n'a jamais été capable de résoudre ses contradictions internes sur l'économie de marché, sur la façon d'orienter l'Europe, et bien plus, n'a jamais su traduire dans son offre politique les revendications des syndicats, prendre en compte les raisons légitimes du mécontentement général des moins de 1700 euros/mois, en clair tous les gens qui travaillent et rêvent de se loger.
Or, ces propositions du bon sens social prennent corps chez Mélenchon. Sinon, il n’aurait jamais réussi à faire converger autant de partis autour de lui en si peu de temps, 3 ans. Et c’est bien ce qu’ils redoutent, que cette émergence d'un grand mouvement social et politique appelé Front de Gauche, n’avance et n’avance encore : 5%, puis 7,5%, puis 11,3 % aux denières élections.
Honte à ceux qui utilisent de tels artifices. Ils ne nomment jamais J-L Mélenchon qui les met en question rationnellement et avance un programme de gouvernement, mais préfèrent avancer lâchement grâce à une farce-et-attrapes, une peur irrationnelle nommée Le Pen. Qui sème le vent récolte la tempête. Le P.S, on le voit encore à l’occasion de la Une de sa Pravda, s’arc-boute aujourd’hui dans une position victimaire par avance ! On se croirait à la Knesset. Quel optimisme ! Se sentiraient-ils à ce point si peu confiants dans leur nouveau champion François Hollande ?
L’UMP et le P.S, joyeux lurons, se servent aujourd'hui de Marine Le Pen pour continuer à faire la sourde oreille à ces “salauds de pauvres”, c'est tellement plus confortable, mais tellement moins honnête.
* avec elle, pas de blocage des loyers, pas d'augmentation des salaires, pas de sauvetage des services publics, pas d’agriculture raisonnée, pas de réforme fiscale, pas de volonté de rattraper les évadés fiscaux, pas de décrets de fermeture de la bourse, pas d’assemblée constituante...-
http://2ccr.unblog.fr/2011/12/20/que-nous-dit-le-fn/
L'ariticle à la Une de Libération du 9 janvier 2012 http://www.liberation.fr/politiques/01012382163-marine-le-pen-la-candidate-qui-ravive-la-flamme
La Une du journal Libération de ce 09 janvier 2012 voudrait provoquer l'événement en faisant entrer dans les esprits qu'il y a du caca dans la culotte de la démocratie bien-pensante de gôôche, qu'elle ne s'y prendrait pas mieux. Pour le P.S, c’est toujours la faute des autres, et il y a toujours un épouvantail.
"30% Sarkozy, 30% Hollande et 30% Le Pen, fichtre !"
Aussitôt se pose la question : quels sont donc les objectifs réels de cette "campagne" insidieusement orchestrée par ce canard à la solde des marchands d'armes et bienfaiteurs de l'humanité à la Rotschild ?
90% de l'électorat, ça veut dire : dehors le Front de Gauche, les Chevènementistes, les Villepinistes, les Chasseurs et tutti quanti, du balai ! Vous n'existez pas, ou vous ne pesez pas.
En clair ça signifie : Ralliez-vous au panache blanc de François Hollande. Honte à ceux qui se présenteraient à côté de Lui ! Les fiéffés seraient immédiatement assimilés contre Lui. Honte à ceux qui ne se sentiraient pas forcés de voter pour Lui. Honte à tout autre candidat ! Tout autre ferait (paraît-il) accéder Le Pen au second tour... Ils promettent l’enfer, comme à Chevènement autrefois, car menace un péril où la République trépasserait et ne se relèverait pas (comme s’il s’en préoccupaient).
On n’est pas tout à fait abrutis, pas encore, et a bien compris le stratégème pour enfermer les gogos : 30% dévolus à Marine Le Pen réduirait l'élection majeure à un seul tour, comme en 2002, et ferait réelire Sarkozy. Tant qu'il y aura un ou une Le Pen, cette boîte à ressorts pourra toujours fonctionner par l’un ou l’autre candidat d’un sytème bien huilé.
Encore faudrait-il que cette candidate obtienne 500 signatures -nous dit-on- pour rester dans la course. Or, ce titre même de Libération nous indique qu'elle les obtiendra. Avoir Marine Le Pen comme adversaire au deuxième tour, Sarkozy comme Hollande en rêvent en secret. Leurs maires, ici ou là, seront bientôt priés de lui accorder leur grâce.
Et si j'étais eux, je remettrais la Légion d'honneur à Le Pen pour services rendus à la Patrie. Je la ferais subventionner par des Fonds spéciaux comme garde-fou d'une démocratie bien dirigée ; ça n'est pas encore le cas ? Mais que fait le Ministère...
Sauf que...
Dans les faits, ce vrai-faux sondage n'est en fait qu' une grossière manipulation. Il se voudrait marquer un tournant de la vie politique française, à l'heure où une droite extrême financière et anti-nationale gouverne en France, et une autre plus nationale en Hongrie. Le panel de 2000 français choisi a répondu à 8% que "Certainement" ils voteraient Marine Le Pen au premier tour et 10% "Peut-être". ça fait 8% sûrs, et 12% corrigés. 8%-12%.
Pas 30%... ou alors il faut décridibiliser une fois pour toutes les sondages et les interdire 6 mois avant toute élection ; ça laissera au moins un peu de suspens, puisqu'on veut du spectacle !
À 8%, un autre titre donnerait “L’insondable chute du camp Le Pen…” ; “Elle dévisse !...” ; “La fin du F.N...”
12 % d'autres ont répondu "vraisemblablement pas". C’est-à-dire Non, ils ne voteront pas Marine Le Pen. Mais Libération compte ceux-là aussi ! C'est une manie chez les contempteurs de l'europe socio-libérale : Non, ça veut dire Oui. Ça rappelle quelque chose.
C’est bien dans la marine qu’il y a le plus de cocus, les salariés devraient se rappeler cette phrase de Pagnol plus souvent.
Il y a donc un autre avantage - de taille - à jouer avec la boîte à ressorts Marine Le Pen :
Outre que ses propositions ne résistent pas à l'analyse d'une politique concrètement sociale et populaire. Avec elle, le capitalisme financier peut faire pression tranquille*, et les candidats les plus forts du premier tous se reposer au second en faisant mine de dire, Ouf !
L’avantage collatéral qui apparaît en creux est politicien : il entend disqualifier toute autre candidature de gauche en se préparant à rejeter l'anathème non sur le programme du Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, mais sur sa simple présence dans l'élection. On reste en place, on ne change surtout rien à ce qui crée les dégâts sur nos sociétés.
Tout est déjà ficelé, ce sera la faute du Front de Gauche si Hollande n'est pas au 2nd tour. On l'ostracisera durablement, on moquera cet élan démocratique mais ce ne sera pas la première fois, et on fera monter les huées moutonnières d'une population effrayée par le diable de la boîte, Marine Le Pen. Démocratie ou manipulation ? N'en a-t-on pas assez ?
Au passage, cette tactique de l'épouvante présente un léger problème : elle revient à dire que Marine Le Pen aurait le droit de se présenter et que Jean-Luc Mélenchon ne l'aurait pas.
Paradoxe dites-vous ? Même pas ! De la part du P.S -qui n'a plus de socialiste que le nom- rien d’étonnant. En avançant ses masques de bonne conscience de gauche -Gérard Filoche, Arnaud Montebourg- il n'a jamais été capable de résoudre ses contradictions internes sur l'économie de marché, sur la façon d'orienter l'Europe, et bien plus, n'a jamais su traduire dans son offre politique les revendications des syndicats, prendre en compte les raisons légitimes du mécontentement général des moins de 1700 euros/mois, en clair tous les gens qui travaillent et rêvent de se loger.
Or, ces propositions du bon sens social prennent corps chez Mélenchon. Sinon, il n’aurait jamais réussi à faire converger autant de partis autour de lui en si peu de temps, 3 ans. Et c’est bien ce qu’ils redoutent, que cette émergence d'un grand mouvement social et politique appelé Front de Gauche, n’avance et n’avance encore : 5%, puis 7,5%, puis 11,3 % aux denières élections.
Honte à ceux qui utilisent de tels artifices. Ils ne nomment jamais J-L Mélenchon qui les met en question rationnellement et avance un programme de gouvernement, mais préfèrent avancer lâchement grâce à une farce-et-attrapes, une peur irrationnelle nommée Le Pen. Qui sème le vent récolte la tempête. Le P.S, on le voit encore à l’occasion de la Une de sa Pravda, s’arc-boute aujourd’hui dans une position victimaire par avance ! On se croirait à la Knesset. Quel optimisme ! Se sentiraient-ils à ce point si peu confiants dans leur nouveau champion François Hollande ?
L’UMP et le P.S, joyeux lurons, se servent aujourd'hui de Marine Le Pen pour continuer à faire la sourde oreille à ces “salauds de pauvres”, c'est tellement plus confortable, mais tellement moins honnête.
* avec elle, pas de blocage des loyers, pas d'augmentation des salaires, pas de sauvetage des services publics, pas d’agriculture raisonnée, pas de réforme fiscale, pas de volonté de rattraper les évadés fiscaux, pas de décrets de fermeture de la bourse, pas d’assemblée constituante...-
http://2ccr.unblog.fr/2011/12/20/que-nous-dit-le-fn/
L'ariticle à la Une de Libération du 9 janvier 2012 http://www.liberation.fr/politiques/01012382163-marine-le-pen-la-candidate-qui-ravive-la-flamme
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